Salon Champenois du véhicule de collection
Un succès qui ne se dément pas
Edition salon de Reims 2017
Il ne faut pas oublier de citer les quelques 140 associations présentes. Certaines d’entre elles participent au concours de décoration ou animation de stands sur un thème choisi par les organisateurs.
Edition salon de Reims 2018
Cela fait plaisir à voir et offre un vrai retour aux sources pour les passionnés que nous sommes ! De plus, le prix de l’entrée est tout à fait raisonnable et l’organisation à la hauteur de l’événement.
Ci contre une Matra Simca Bagheera Courrèges! Un modèle que l’on ne croise pas tous les jours sur nos routes…
LES ATELIERS DE FAVEROLLES de Jean Dagonet
Par expérience de la première guerre mondiale Jean Dagonet ouvre ses Ateliers de Faverolles en juillet 1943. Consécutivement à la pénurie de main d’oeuvre, il sait que la reconstruction du pays et le redémarrage économique va passer par une profonde modernisation. Cela va commencer par les milieux agricole et viticole. Il achète alors les épaves militaires qui jonchent la campagne marnaise puis, après guerre, les surplus de l’Armée US. Ainsi alimenté il fabrique sous licence le tracteur LTB (Louis et Tony Ballu) qui sera produit à quelques 150 exemplaires de 1948 à 1950.
Naissance de la 2 CV
Entre-temps Citroën présente sa 2 CV au salon d’octobre 1948, puis la distribue au compte-goutte à partir du salon suivant. En mars 1950 Jean Dagonet parvient à acheter à un rémois un exemplaire sorti deux mois plus tôt de l’usine de Levallois. Il mesure de suite le potentiel qu’il peut tirer de la mécanique volontairement bridée par Citroën. Il commercialise donc toute une panoplie d’accessoires pour gonfler l’anémique 375 cm3, tout en maintenant sa fiabilité.
Place à la création
Ainsi, Jean Dagonet caresse le rêve de produire un séduisant coupé sportif sur la base du châssis de la 2 CV. Après une tentative avortée en 1953 avec un carrossier trop lent dans l’exécution des travaux, Jean Dagonet décide de surbaisser des 2 CV berlines dans ses propres Ateliers de Faverolles. Pour la promotion de ses productions, mécanique et carrosserie, il s’entoure de fidèles clients qui engagent leur monture dans de nombreux rallyes, avec plutôt du succès.
Quelques modèles “maison”
Dans les Ateliers de Faverolles vont ainsi naître trois successives carrosseries surbaissées: la 2 CV DF Ghislaine en 1954, la 2 CV DF Marie-France en 1955 et la 2 CV DF Chantal au salon de 1956.
Malheureusement, une alerte cardiaque impose à cet infatigable industriel de lever le pied dans ses affaires. Ainsi il cède son département carrosserie à l’U.M.A.P. de Bernon (Aube) et ses pièces mécaniques aux Établissements R.A.F. à Paris. Toutefois il conserve des liens avec la clientèle et la presse spécialisée jusqu’à sa retraite en 1958.