Les enchères de la collection Roger Baillon
Pourquoi cette collection totalement inconnue ?
Depuis l’annonce de cette découverte, les passionnés y vont de bon train pour émettre chacun leur hypothèse, certaines plus plausibles que d’autres. Regardons donc plus en détail :
Reprenons l’histoire des Transports Baillon, et de la faillite de la société en 1978. Cette dernière aura eu durant toute son existence un principal client, les Usines de Melle. Elle produisait des produits chimiques en tout genre. A côté de ce client, les Transport Baillon arrivent à dénicher d’autres contrats, qui n’auront toutefois pas le même volume que les Usines de Melle.
La société des Transports Baillon est donc en position de dépendance économique. Mais d’un autre côté, la société se développe en achetant majoritairement des camions d’occasion. Sans doute est-ce là un début de preuve d’un manque de trésorerie de cette société ?
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La découverte du siècle
Roger Baillon avait donc accumulé des voitures souvent uniques jusqu’à sa mort. Mais pendant près de 50 ans cette collection était restée sous des hangars, plus ou moins étanches, où un revers de fortune l’avait reléguée. “La découverte du siècle”, avait titré en septembre un magazine américain spécialisé, à la vue de ces tôles rouillées, capotes arrachées et moteurs figés.
La vente elle-même a eu un “écho mondial”, a souligné Me Poulain.
Au total, la collection Baillon a été dispersée pour 25,15 millions d’euros frais de vente inclus. Deux fois l’estimation initiale, selon Me Poulain. Il a attribué cet engouement à “l’état poétique et mystique dans lequel étaient les voitures”.
Dans un musée de Compiègne
Consolation pour les amoureux des voitures françaises qui se désespéreraient de voir ce patrimoine national ravi par des Américains.
L’Etat français a fait jouer son droit de préemption pour l’un des lots, une rare Panhard Dynamic coupé de 1936. Elle devrait rejoindre un musée à Compiègne.