Auto Moto Rétro de Dijon.

Autos Motos anciennes

Auto Retro Dijon en Mars

Pour sa 1ère édition, le salon AUTO MOTO RETRO de DIJON a présenté plus de 250 véhicules sur 15 000 m². Vous avez pu découvrir un plateau très varié, représentatif des différentes époques, de l’avant-guerre aux années 90.  L’univers des sports mécaniques à travers les âges a fait le régal des visiteurs. Autos Motos anciennes

Le salon a accueilli trois types d’exposants :

  • les clubs : de Bourgogne-Franche-Comté, clubs nationaux, clubs de marques
  • des vendeurs de voitures anciennes
  • les professionnels traditionnels de ce secteur : vendeurs de pièces détachées, accessoires, vêtements, miniatures, livres, revues, sans oublier les artistes.

Vous avez également pu découvrir des modèles d’exception, présentés par le Musée National de l’Automobile – collection Schlumpf- ainsi qu’un hommage aux légendaires motos TERROT, qui étaient fabriquées à Dijon.

Histoire de la marque TERROT

Les 250 et 350 cm3 Terrot fabriquées à Dijon furent, avant-guerre, les motos françaises les plus vendues. La marque remporta les 24 heures du Bol d’or en 1934 et exporta des machines jusqu’au Japon. Il y eut aussi une société espagnole jusqu’aux années 1970, spécialisée dans les petites cylindrées. Des amateurs les collectionnent aujourd’hui.

En dehors de Motobécane, spécialisé dans les cyclomoteurs, Terrot est le plus gros constructeur historique français de deux-roues motorisés de moyenne et grosse cylindrée (600 000 exemplaires vendus). On estime qu’aujourd’hui, 20 000 Terrot et Magnat-Debon existent toujours, et font la joie de leurs propriétaires lors de sorties motos anciennes.

 

Puis arrêt définitif de la fabrication de motocyclettes et vélomoteurs en 1962. Quelques modèles (Rallye, Tenor…) portent la marque Peugeot pendant quelque temps (certains modèles portent le sigle Terrot jusqu’en 1964-65). Commercialisation de motos Peugeot jusqu’en 1970. Des cycles de marque Terrot sont commercialisés jusqu’au début des années 1970.

L’usine fabrique des moteurs “Indenor” puis des pièces mécaniques pour Peugeot jusque dans les années 1990. En 2000, elle est cédée à un groupe japonais sous le sigle KSDSE (devenu JTEKT en 2006), qui l’a occupée jusqu’en 2011. À ce jour, les lieux ont été entièrement vidés.

De nombreuses autres surprises ont agrémenté ces journées.